Lundi 18.12.12

Et bien s'en sont passees des choses depuis la derniere fois ! Quasi une semaine d'ecoulee ... Mercredi, en arrivant a Temuco, j'appelle Paulina, ce fut un bordel sans nom pour que l'on se rejoigne, mais on a fini par y arriver ! On passe l'aprem a discuter, a apprendre a se connaitre. (Paulina etant la soeur de Carlos, le bassiste de La Smala, je sais plus si je l'avais deja precise.) Arrive le soir, on se prevoit une soiree suchis/DVD ... Tranquilles ... On va a la tienda de location quand tout a coup ... SURPRISE !! Je tombe (pas pour de vrai hein) nez a nez avec ... Les Parapluies de Cherbourg de Jacques DEMY !!! O_o Moi ca me l'a sciee en tout cas ... En lieu et place, on a prefere loue une pellicule avec Adrien je sais plus qui, du Pianiste, "Regressions d'un homme mort". Gai le truc. Completement tordu encore. Mais franchement bien !

Vendredi on est alle sur Valdivia, Paulina tenant des connaissances la-bas. Arrivee a destination, on prend direct le bus pour Niebla. On attend Patricia, l'amie en question, sur la plage. Elle n'arrive pas ... On profite de prendre l'air, qui souffle ! On finit par arriver a notre rencontre. La Patti se trouve etre une espagnole enjouee et amigable. Niebla est un village superbement vert, charnu et et accueillant, petit pueblo de campagne.

La maison est trop mignonne, situee dans un petit chemin junglesque, apres une subida corsee. Nous decouvrons son espace, qu'elle partage avec son mec, Andrés. En duplex, espace salon/cuisine/salle a manger en bas, avec un petit baño et, j'imagine, deux chambres en haut si la casa est fichue comme celle dans laquelle on a loge. On fait a manger, un ami arrive, Javier, le voisin. Avec la Pecka, on va se coucher tot. Le lendemain on la passe piola, soiree a une tocata sur une plage non loin de Niebla, nommee La Misión. Nous nous y rendons, rameutant quelques bieres, sous une pluie battante. Un micro nous lleve pas loin, cherche a nous couvrir encore plus cher pour nous ammener jusqu'au lieu dit. Que dalle, on y va a pied, vaille que vaille ! Le paysage est vraiment beau.

J'avais entendu dire qu Valdivia etait la plus belle ville du Chili, mais alors j'aurais jamais pense que ca ressemblait tant a l'Irelande !! ^^ De fait c'est une region extremement pluvieuse ! Il y passe de petits concerts de rock nerveux et un de jazz, tres bon. Il pleut mais le lieu est vraiment enchanteresque. Il y a tres peu de gens presents. Quelques audacieux ont ramene leur tente. On s'amuse bien, profitons de la fete ! Un moment, il nous prend d'aller escalader ce qu'on a surnomme le Wayna Pichu. Les chemins sont etroits et sinueux, ca tangue. J'ai pas interet de me casser la gueule ! J'apprecie beaucoup la Patti, buena onda. On s'marre comme des belettes la haut (oui oui le meme la haut de la photo !) Il pleut. Il a pas arret de pleuvoir. On redescend, il faut vite pour attraper le dernier bus . On court, on est un peu saoules et avons passe une excellente soiree. On est tous trempes. On aide a debarrasser le matos. Je me bats avec Andrés. La micro arrive. On est cinq sur un siege pour deux. Une maman est ivre, sa fille nous la laisse. La dame est souriante, yeux clos, tranquille. Le bus faut chavirer, trop de gens. Plusieurs sont obliges de descendre. Plus tard, quelqu'uns de pousser. On est reste un p'tit moment de travers. On rentre a la maison, celle de Patti (nous on occupe celle d'a cote, vide mais pleine de chats ! ^^). Vient le moment ou je commence a sentir le commeil frapper a ma porte, Le dimanche je me reveille, fait une petite lessive, Paulina se leve et va m'attendre "chez les voisins" Je ne peux pas faire mon sac, toutes mes fringues sont trempees ! Manque de pot, elle m'attendait pour y aller ... et comptait partir tot ... Pas compris ou oublie ... :s Elle s'en va ra`pidement apres ca, je la remercie bien fort. Bah oui, m'a fait connaitre les zouaves et je m'entends vraiment bien avec eux ! :) Vraiment buena onda, comme tous les gens rencontres a leurs cotes ! Igual, le Samu avec sa belle casa et toutes ses plantes medicinales (authentiques, aucun vilain jeu de mot ou forme de cacher autre chose !) psycho sexologue, tres tranquille. El Javi aussi, lui en etudes d'anthropologie. Le dimanche donc, je ne sais que faire. Je ne veux pas m'attarde rmais il va y avoir peu de bus.
Apres moult tergiversations et l'ecoute d'une profonde envie de rester, je me fais confiance et reste. Ils avaient un dejeuner d'organise chez des amis, je m'y rends avec eux, . Il n'y a que des gens buena onda, ambiance familiale. En peu de temps on me prend 3 ou 4 fois pour une espagnole, Booouh. Je crois que c'etait parceque j'etais avec Patricia. Sans ca, on m'a dit que je n'avais pas le typique accent francais ! Merci WouhouW !
Un tres beau lieu,deux maisons sur un terrain, a 1mn et demie de la plage ! On mange des moules avec du poisson et des pommes de terre,( et du Pebre sorte de sauce avec plein d'oignons, tomates, coriandre, persil, typique chilien) tout ca cuit au feu, tres bien cuisine , trop bon. Matelas et coussins par terre, les gens reunis par petits groupes, les enfants jouent a droite a gauche, il fait beau. La soiree est excellente, se passe tranquillement, dans la continuite de la journee ... On rentre a je sais pas quelle heure avec Andrés et Patti, on se fend la poire sur le retour, racontant des conneries.

Le lundi, lendemain, evidemment je n'arrive pas a partir tot. Je ramene le petit dej aux voisins apres avoir bu quelques mates et entamer le ptit dej avec Javier dans "ma maison". Je pique un peu de zik Romáutrichienne a Patti, puis met les voiles vers 14h environ. Je prend le bus tard, vers 16h/17h pour Panguipulli. Arrivee la bas, j'enchaine avec un micro pour Puerto Fuy. Lieu conseillee par Patricia, qui m'a deconseillee de descendre jusqu'au lac Llanquihue, tres loin et pas si different de plus pres, et surtout le plus pres : beaucoup moins turistique ! Je vote pour. Je suis en route, donc. Elle est pluvieuse. Mais c'est tres beau. Mais je vois pas bien a cause que les fenetres sont tres mouillees ! J'espere juste arriver avant la tombee de la nuit et trouver un coin cool. Le monsieur du car me demande ou je descend a Puerto Fuy, je lui dis au pif : Au terminal ? Y'a pas de terminal me repond-il, il y a rien ! Ca a le merite d'etre clair ... Je finis par arriver, pars en croisade de coin. Je suis devant le lac. Tout est verboise. Il pleut. Il doit etr epres de 21h, il fait encore jour. Je pars vers le bois. Comme a ma recente habitude, je passe dans un champ prive. Y'a des bouses mouillees (mais qu'est ce qui n'est pas mouille avec ce temps ?) J'arrive sous de grands pins. J'aime bien dormir sous des gros arbres. J'me sens protegee. Je monte la tente, il pleut pas trop trop. J'me dis que j'ai de la chance... J'me dis que ma vie est bien agreable ... Le sol est deja un peu humide. M'endors pas facilement, il fait froid Pourtant j'ai deja chaussettes, pantalon, mariniere. Apres un moment j'enfile un pull sous ma mariniere. C'est mieux. Je m'endors... Pour ma reveiller vers 3h30 du mat', constater que la tente est ... innondee ! Je place l'imper sous mon duvet, mais le mal est deja fait. Le dessous du duvet est a essorer. Je me focalise sur le chaud du dessus, et malgre mon impression de ne pas dormir, me reveille a 6h30. La tente est trempee, c'est la mare aux canards ! Fort heureusement, la veille, sous un eclair de lucidite, et de prevoyance, j'avais range mes fringues dans mon sac, ferme, au lieu de les laisser vaquer dans la tente jusqu'au lendemain. Brillante intuition ! Je m'habille, ca fait du bien. Pantalon et mariniere de la nuit son trempes seul le pull abajo a plus ou moins survecu. Igual mon gros pull etait de cote, au sec. Il pleut fort ce matin. Je voudrais essorer mon drap et mon duvet mais je veux pas tremper mes derniers fringues seches, que je porte ! L'imper est hors d'usage, une flaque recouvrant la partie interne.

Lundi 18.12.12 / Temuco

Partager cet article